Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

arc detriomphe - Page 2

  • VANVES CELEBRE LES 100 ANS DE LA FLAMME DE LA NATION AVEC 40 COLLEGIENS DE ST EX

    Les cérémonies marquant le 105e anniversaire de l’armistice du 11 Novembre 1918 revêtent un caractère particulier cette année avec le centenaire de la Flamme de la Nation et de la cérémonie du ravivage qui a lieu tous les soirs à 18H30 sous l’Arc de Triomphe, depuis le 11 Novembre 1923, où André Maginot, ministre de la guerre alluma pour la première fois la Flamme Sacrée.  Des représentants de l’UNC et de la FNACA avec une quarantaine de collégiens de Saint Exupery participeront à cette cérémonie ce soir suivi de la prise de la flamme qu’ils ramèneront à Vanves dans une lampe de tempête,  comme c’est de tradition à la veille de chaque 11 Novembre,  pour les cérémonies du lendemain, qui sera posée dans un flambeau  devant le monument aux morts 

    L’idée est due à un journaliste ancien combattant, Gabriel Boissy : « Je voudrais que l’on vit sur cette tombe quasi abandonnée, quasi oubliée, brûler une flamme vivante ». Après l’aval des autorités de l’époque, le projet fut rapidement mis au point, un ferronnier Edgar Brandt réalisa un dispositif selon les plans de l’architecte Favier qui fut placé à la tête du tombeau : Ainsi la flamme surgit de la gueule d’un canon braqué vers le ciel, encastré au centre d’une sorte de rosage représentant un bouclier renversé dont la surface ciselée est constituée par des épées formant étoile.  La cérémonie immuable fut conçue par Jacques Péricard, ancien combattant et père du député maire de Saint Germain en Laye, célèbre chroniqueur Radio-TV. Et le 11 Novembre 1923, en présence d’une foule d’anciens combattants, André Maginot, ministre de la Guerre, alluma la Flamme sacrée. Le culte de l’Inconnu fut établi par les anciens combattants et les victimes de guerre qui viennent chaque soir à 18H30, raviver cette flamme, redonnant une force nouvelle à ce symbole national «signe d’un message d’espérance qui relie passé et avenir ». Elle a été quelque peu modifié au fil du temps, avec à l’initiative du Général Dary alors à la tête du Comité de la Flamme, la lecture d’un texte en début de cérémonie pour rappeler l’historique et le sens de ce ravivage.

    Le culte du Soldat Inconnu est perpétré par une association « La Flamme sous l’Arc de triomphe » qui regroupe plusieurs associations d’anciens combattants et un Comité de la Flamme avec ses commissaires, dont fait partie Paul Guillaud, président de l’UNC Vanves/Malakoff, pour veiller à la bonne organisation de cette cérémonie quotidienne et accueillir les délégations françaises et étrangères. « Nous sommes des facilitateurs. Nous devons faire en sorte que, dans le respect du cérémonial et du protocole, les autorités et les présidents d’associations, ainsi que l’ensemble des personnes qui participent, se sentent cornaqués, gentiment dans une communion de respect et de recueillement, mais avec le solennité nécessaire » explique-t-il en faisant remarquer que jusqu’à encore récemment « les postes de commissaires, étaient encore pratiquement réservés aux anciens combattants ou anciens militaires » et désormais ouverts à tous les citoyens volontaires, après une période de formation en tant qu’aspirant

    « J’ai souhaité intégré ce groupe, car il est nécessaire que les actes de mémoire perdurent. Le tombeau du Soldat Inconnu, est un lieu privilégié, rassemblant sous la voute, le souvenir des sacrifices de tous nos morts depuis le premier conflit mondial, jusqu’à nos morts pour la France ou en service en OPEX, et désormais malheureusement en OPINT sur le territoire national ». D’ailleurs cette Flamme du Soldat Inconnu est désormais la « Flamme de la Nation » à l’initiative du général Combette, ancien président de la Flamme (de 1999 à 2009) qui la voulait moderne et tournée vers l’avenir et la Jeunesse, cette modification ayant été officialisé dans les nouveaux statuts de la  « Flamme de la Nation ». Ainsi, depuis 1923, la Flamme ne s’est jamais éteinte et a toujours été ravivée, et pour cela, des hommes ont risqué leur vie aux moments les plus sombres de notre histoire.

    « A chaque cérémonie, je ressens la même émotion lors du ravivage proprement dit ou durant la minute de silence et la Marseillaise chantée en force sous l’Arche. Cette cérémonie, journalière, s’est tenue chaque soir, au crépuscule, lors de l’occupation allemande, et c’est un honneur d’y participer aujourd’hui, plus de 90 ans après sa création » confie Paul Guillaud  qui considère « qu’un peuple sans mémoire est un peuple sans histoire. Le monde combattant évolue, les témoins des conflits anciens disparaissent, de nouveaux conflits émergents, mais il ne faut pas que nos enfants oublient, et il faudra qu’ils transmettent ce souvenir à leurs enfants. Se souvenir, ce n’est pas seulement l’affaire des anciens combattants, mais aussi et surtout celle de la jeunesse. C’est à elle de forger le monde en y associant le passé qu’elle a à connaitre, et l’avenir qu’elle a, à construire. Ainsi, dans le souvenir et l’hommage à nos morts, la participation au ravivage doit être pour tous les jeunes, une ouverture vers leur citoyenneté, pour la préservation de la paix et un avenir de fraternité ».  

    Au retour de cette cérémonie jusqu’en 2013, la Flamme était accueillie au son du tambour entre le monument aux morts et l’hôtel de ville où elle était entreposée dans le hall jusqu’au lendemain, après une courte cérémonie et le discours du président du président ou d’un représentant de l’une des associations d’anciens combattants qui présidait à tour de rôle chaque année la prise de la Flamme  pour la ramener à Vanves. Mais pour des raisons de sécurité-incendie, cette cérémonie s’est déroulée devant l’hôtel de ville en 2014, puis devant le monument aux morts en 2015, puis a été abandonnée en 2016

  • LES RENDEZ VOUS A VANVES D’UNE SEMAINE DE RENCONTRES ET DE CELEBRATIONS

    Cette semaine a été marqué, bien évidement par la Toussaint, avec le 31 Octobre, la fête d’Halloween avec tous ses enfants déguisés qui sont venus chercher des bonbons chez les commerçants (sur la Photo à Vanv’en Poup) avec leurs parents mardi, les vents violent de la tempête Ciaran qui a amené la ville et GPSO à fermer le parc Frédéric Pic et les autres espaces verts, jeudi et malheureusement les répercussions du conflit entre Israël et le Hamas avec des stags antisémites sur les murs de bâtiments vanvéens comme à Paris et des communes voisines. Dans tous ces événements, même les soeurs bénédictines ont été victimes d’un vol d’argent, ce qui les a profondément choqués. Cette semaine sera marquée bien sûr par les cérémonies de l’armistice 105 ans aprés ce 11 Novembre 1918, la signature d’un contrat d’aménagement régional avec la rgion Ile de France qui concernera les travaux de reconstuction-extension du groupe scolaire du par cet une réunion publique sur le PLUi de GPSO

    Lundi 6 Novembre

    A 8H30  à la mairie de Vanves : Ouverture jusqu’au 6 décembre 2023 de l’enquête publique environnementale unique  sur le projet de construction des ministères sociaux à l’emplacement de la tour Insee, porte de Vanves sur le territoire de la commune de Malakoff. Vanves est concerné car le périmètre retenu pour cette enquête couvre les communes de Malakoff et Vanves ainsi que les XIVème et XVème arrondissements de Paris.

    A 16H30 à l’Hôtel de Ville : Signature du contrat d’aménagement régional (CAR) de Vanves par Bernard Gauducheau et Jean Philippe Dugoin-Clément, vice président de la Région chargé de l’aménagement durable du Territoire. Ce CAR concerne deux opérations pour lesquelles la région s’est engagée pour 1,5 M€ : La reconstruction et extension du groupe scolaire du parc (1,3 M€ dont 500 000 € au titre du bonus environnemental) et la construction de l'accueil de loisirs élémentaire du parc (138 700 €)

    Mardi 7 novembre

    A 19H Chez aux Couleurs de  Julia ( rue E.Laval) : Vernissage  de « l’expo des bestioles » de Sylvie Anna Le Martelot

    Jeudi 9 Novembre

    A 19H à la Palestre : Nouvelle réunion publique sur le PLUi qui entame une phase déterminante qui vise à établir le projet de réglement, après le diagnostic et le projet de territoire présentés en 2022. Cette phase consiste à traduire les orientations du projet de territoire en règles d’urbanisme, à la fois écrites et graphiques. C’est sur la base de celles-ci que seront instruites les autorisations d’urbanisme, comme les permis de construire, à partir de 2025. Ce projet de règlement vise à œuvrer pour un territoire toujours plus agréable à vivre qui favorise l’épanouissement des familles : logement, services, environnement,…

    À l’issue de ce nouveau temps fort de concertation, le projet de PLUi sera arrêté début 2024. Il sera soumis à l’avis des différents acteurs locaux et des citoyens via une enquête publique durant l’année 2024, avant d’être approuvé et d’entrer en vigueur début 2025.

    Vendredi 10 Novembre

    A 18H30 à l’Arc de Triomphe : Prés d’une trentaine de collégiens de Saint Exupery en classe de 6éme,, accompagneront les dirigeants et porte-drapeaux de la FNCA et de l’UNC avec des élus à l’arc de Triomphe pour participer aux cérémonies de  ravivage de la Flamme qui célèbre son centenaire, et de prise de la Flamme pour la ramener  à Vanves,  pour la célébration du l11 Novembre.

    Samedi 11 Novembre

    A 9H à l’église Saint : Messe pour la France chantée par les Petits Chanteurs du Val de Seine  

    A 9H30 chez les Bénédictines : Premier rendez-vous de l’atelier « Pause Psaumes » organisé par le Centre de Musique et d’arts sacrés (CEMAS)

    A 10H30 au cimetiére, puis devant le monument aux Morts : Célébration du 105e anniversaire de l’armistice de 1918 avec une forte présence des collégiens du Saint Exupery en classe de 6éme dont 4 en classe de 3 éme seront porte-drapeaux

    Dimanche 12 Novembre

    A 9H30 chez les bénédictines : Poursuite de l’atelier « Pause Psaumes »

    A 10H à la Girafe : Café Dialogue sur le tèéme « Quel est le rôle de l’amour dans la société ? »

  • L’UNC DE VANVES SOUS L’ARC DE TRIOMPHE POUR LE RAVIVAGE DE LA FLAMME SACREE

    La section UNC de Vanves a présidé lundi soir à 18H30 la cérémonie du ravivage de la flamme qui a lieu tous les soirs à cette heure sous l’Arc de triomphe.  Hasard des circonstances, presque cent ans aprés, à deux ans prés, puisqu’elle a participé pour la première fois à cette cérémonie un 28 Novembre 1924, quelques mois après sa création le 24 Mai 1924. Frédéric Pic, maire de Vanves à l’époque avait tenu à accompagner ses anciens combattants pour cette « pieuse et simple manifestation » qui permet « d’évoquer le souvenir constant que nous devons garder de ceux qui donnèrent sans compter leur sang pour la France » selon ses propres mots.

    La cérémonie se déroule selon un protocole immuable avec plus ou moins d'ampleur : défilé et dépôt de gerbes, avec les drapeaux dont celui de la Flamme, ravivage de la flamme grâce au glaive transmis à un ou plusieurs participants  qui permet au feu sacré de tripler  de volume,  minute de silence, Marseillaise, puis  signature du  livre d’or qui conserve la trace de tous ceux qui viennent rendre un hommage particulier au soldat inconnu.

    Ainsi, depuis le 11 Novembre 1923, date à laquelle André Maginot, ministre de la guerre alluma pour la première fois la Flamme sous l’arc de triomphe, chaque soir au cours d’une cérémonie simple et émouvante, une association d’anciens combattants vient refaire le geste symbolique, volonté de mémoire en hommage aux soldats morts pour la France. L’idée est due à un journaliste ancien combattant, Gabriel Boissy : « Je voudrais que l’on vit sur cette tombe quasi abandonnée, quasi oubliée, brûler une flamme vivante ». Après l’aval des autorités de l’époque, le projet fut rapidement mis au point, un ferronnier Edgar Brandt réalisa un dispositif selon les plans de l’architecte Favier qui fut placé à la tête du tombeau : Ainsi la flamme surgit de la gueule d’un canon braqué vers le ciel, encastré au centre d’une sorte de rosage représentant un bouclier renversé dont la surface ciselée est constituée par des épées formant étoile.

    Le Ravivage conçu par Jacques Péricard, ancien combattant est une véritable prouesse car il nécessite à une heure fixe la présence d’une délégation d’anciens combattants. Le culte du Soldat Inconnu est perpétré par une association « La Flamme sous l’Arc de triomphe ». Ainsi, depuis 1923, la Flamme ne s’est jamais éteinte et a toujours été ravivée, et pour cela,  des hommes ont risqué leur vie aux moments les plus sombres de notre histoire. Et même nos ennemis d’alors  l’ont respecté : Ainsi un certain 14 Juin 1940, alors qu’un immense drapeau à croix gammée était hissée au sommet de l’Arc, les officiers allemands feront preuve de correction et d’attitude respectueuse. Et lorsqu’un petit groupe d’anciens combattants ira accomplir le geste pieux, une trentaine d’allemands présent, rendront hommage à leur vainqueur de 1918. Et ce rite continuera sans discontinué durant cette période jusqu’à la Libération de Paris en Août 1944, les 22, 23, 24 Août, notamment où ce sera au risque de leur vie que les anciens combattants iront accomplir le geste sacré.